On ne joue pas avec les marques du Comité International Olympique

Par Marine Deniau,

A l’approche des Jeux Olympiques 2024, le Comité International Olympique, ainsi que le Comité Paris 2024, vont certainement devoir redoubler d’attention face aux nombreux dépôts de marque qui se profilent.

L’EUIPO a d’ailleurs rendu une décision d’opposition le 20 octobre 2022 considérant que la demande de marque OLYMPISM, visant les classes 25 (vêtements, chaussures, chapellerie) et 41 (traduction et interprétation) portait atteinte à la marque antérieure OLYMPIC.

La renommée de la marque OLYMPIC a sans surprise été reconnue par l’Office et un lien a notamment été admis entre les services de « traduction / interprétation », visés par la demande contestée et les services d’« activités sportives, organisation d’évènements et activités sportives » visés par la marque du Comité International Olympique.

Les JO rassemblant des personnes du monde entier, des traducteurs et interprètes sont en effet amenés à faire partie de l’organisation afin « de réduire les barrières de communication et de s’assurer que tout le monde soit compris ».

La renommée dont bénéficient les marques du Comité Olympique lui permette donc de défendre activement ses droits et de lui octroyer une protection élargie.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter nos articles complets sur le sujet tels que "JO et droit des marques" et "Ne joue pas avec les marques du Comité International Olympique".

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